Dans le respect de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, de son actualisation en 2015 et des décisions prises à la suite des attentats de 2015 et de 2016, le budget du ministère des Armées a été abondé de 600 M€ en 2017 par rapport à la loi de finances pour 2016, le portant ainsi à 32,7 Md€ de ressources.

Dans le contexte d’une activité très soutenue des forces, au-delà des contrats opérationnels, le budget du ministère des Armées pour 2017 a eu pour objectif de renforcer les moyens au bénéfice des unités opérationnelles, du renseignement et de la cyberdéfense, tout en préservant la préparation de l’avenir et le renouvellement des équipements. Il permet également la mise en œuvre de mesures relatives à l’amélioration de la condition du personnel. Les crédits budgétaires dans la loi de finances initiale pour 2017 ont ainsi été en augmentation de 600 M€ par rapport à 2016.

Pour 2018, le président de la République a annoncé une augmentation très importante de cet effort par rapport à la loi de finances initiale 2017, en cohérence avec l’objectif fixé à long terme d’un effort de défense de 2 % en 2025.

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Ce fascicule constitue une synthèse des principaux chiffres concernant la défense. Il présente les données budgétaires, les effectifs, les équipements en dotation dans les armées ainsi que les forces déployées hors métropole.

 L’année 2016 traduit les décisions de l’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 adoptée en juillet 2015, en donnant aux armées les moyens de faire face aux défis, tant intérieurs qu’extérieurs, par un abondement du budget de la défense de 600 M€, le portant à 32 Md€, et la création nette de 2 300 emplois.

À la suite des attentats de novembre 2015, le président de la République a décidé des mesures supplémentaires pour renforcer l’effort de défense dans la lutte contre le terrorisme, annonçant notamment l’arrêt des déflations au sein du ministère de la Défense jusqu’en 2019. Le Conseil de défense du 6 avril 2016 a confirmé l’annulation des 10 000 suppressions d’emplois programmées et prévoit un effort financier supplémentaire en faveur de la mission Défense et au-delà de la trajectoire financière de la LPM actualisée dès 2017.

Ces moyens permettront de poursuivre l’intensification de la lutte contre le terrorisme, la montée en puissance des armées dans les domaines de la cybersécurité et du renseignement mais aussi d’adapter les moyens de nos forces déployées, notamment celles sur le territoire national (Sentinelle).